« Va’a » veut dire « pirogue » en polynésien. C’est une embarcation en bois qui était à l’origine utilisée par les polynésiens pour se déplacer d’île en île et pêcher. Elle est généralement construite en composite pour être plus légère à transporter. Mais le Va’a, c’est aussi un sport. A Tahiti, c’est même un sport national, à l’image de notre football français.
Le Va’a c’est quoi ?
Dans Vendée Va’a, il y a « Va’a »...
Mais que signifie ce mot aux jolies sonorités exotiques ?
Très célèbre dans les îles polynésiennes, le Va’a a été introduit en Europe par les polynésiens incorporés dans les bases militaires de métropole.
Discipline technique et physique, ce sport demande coordination et biceps développés. Car il en faut des biceps pour ramer pendant plus de 3 heures d’affilé dans une mer froide et peu docile.
Plus qu’un sport, le Va’a véhicule des valeurs d’engagement, de courage et de ténacité. Un esprit d’équipe très fort et une solidarité sans limite lient les coéquipiers afin de donner le meilleur d’eux-mêmes.
Caractéristiques générales
La pirogue polynésienne ou va’a :
- 13 m de long et 130 Kgs en composite
- 2 bras de liaison ou « IATOS » généralement en bois
- 1 balancier ou « AMA » en composite traditionnellement placé à gauche
- Bras et balancier attachés avec des chambres à air : avantage d’avoir une certaine souplesse, supporter les chocs des vagues et évite de casser
- Vitesse moyenne en course de 12 km/h (près de 13 pour les tahitiens)
- Vitesse en surf de 20/25 km/h
- 60 coups de rame par minute (65 voir 70 pour les équipages les mieux entrainés)
- Rame en bois ou composite (Le bois est encore privilégié car plus de souplesse que le carbone donc moins de tendinites et de blessures sur les courses
Postes clefs
- « FAAHORO » en poste numéro 1: Donne la cadence à toute l’équipe pendant la course. Un des postes le plus difficile car personne devant et grosse concentration pour garder toujours le même rythme pendant 4 à 5 heures.
« TARE »: c’est le son pour changer de côté. Le Tare est généralement donné par le rameur 3 ou 4 pour être bien entendu par tous. Changement de côté tous les 10 à 15 coups de rame. Plusieurs types de tare suivant intensité et période de la course :- Tare bref et intense (« HIP » ou « HEP ») pour augmenter fréquence et intensité (Départ, arrivée, duels en course)
- Tare long et plus doux (« Hééé…… ») pour un coup de rame avec moins de fréquence et plus long.
- « PEPERU » (prononcer pépérou) C’est le barreur de l’embarcation. Sa rame est légèrement plus grande pour pouvoir faire office de gouvernail.
Objectifs des rameurs en course
- Synchronisation parfaite des rameurs: permet de profiter de la glisse de la pirogue et évite de s’épuiser. Plus on rame parfaitement ensemble, plus on est efficace.
- Pour le pépéru, lire les courants marins pour trouver le meilleur trajet.
- Être capable d’accélérer pour partir en surf sur les petites vagues et gagner de la vitesse
Ce sont les polynésiens qui ont développé la pirogue en france (il y a environ 15 ans). Les plus grands clubs étaient basés près des bases militaires où étaient incorporés des polynésiens (Toulon, Brest). Avec l’essor des sports de glisse, les surfeurs et passionnés de la mer se sont appropriés le support et ont aidé à son développement.
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